Je suis parfois (souvent ?) étonné, et même sidéré, à la lecture de certains propos de wattrelosiens, relatés par les médias ou sur Internet, concernant les services de la Ville de Wattrelos.

Etonné parce que les faits relatés contredisent souvent ce que je contaste, même si tout n'est pas parfait et ne le sera jamais.

Sidéré parce que les propos de ces wattrelosiens, qui ne sont pas toujours des usagers coutumiers des lieux, émanent  de constats progammés  et réalisés seulement une ou deux fois par an à un moment bien précis.

Ainsi, si j'avais remarqué quelques jours auparavant les panneaux interdisant le stationnenment rue des écoles, ce n'est que le jour dit, en allant faire des courses dans les commerces du quartier, que je repérais la fourgonnette de la Brigade d'Intervention de Proximité (B.I.P.) garée à l'embranchement de la rue des Ecoles et du Sapin-vert.

Je cherchais alors autour de moi les deux sympathiques compères de cette "B.I.P.", et c'est leur tenue de couleur orange qui me permettait de les repérer au bout de la rue des Ecoles (voir flèche ci-dessus).

Je décidais alors de dévier ma route pour aller à leur rencontre afin de les saluer comme je le fais bien souvent, une des précédentes fois étant justement à cet emplacement (voir ci-dessous).

Ce jour là, le responsable de la maintenance était avec eux pour attendre la Police Municipale, qui ne tardait pas à arriver, afin de relever les cordonnées d'un wattrelosien trouvées dans ce tas d"encombrants", mais habitant un autre quartier de la commune . Alors, si d'aucuns déclarent que les cadres des services de la Ville de Wattrelos ne vont pas sur le terrain, je peux attester que j'en rencontre fortuitement lors de mes déplacements habituels d'habitant du quartier.

Pour en revenir au sujet de cet article, apercevant des travaux en cours chez un riverain de la rue des écoles, membre du Comité de quartier auteur de publications de presse souvent contestataires, je demandais à le voir pour lui signaler que la camionnette des ouvriers intervenant chez lui était en stationnement interdit et gênait ainsi le travail des services municipaux (voir flèche à l'arrière-plan ci-dessous) car ...

... après un premier passage de la balayeuse pour "dégrossir", les deux agents de la "B.I.P." nettoient manuellement les caniveaux en faisant un cordon des résidus (voir flèche à l'avant-plan ci-dessus) que la balayeuse ramasse ensuite. La camionnette est restée où elle était, de même que les voitures ci-dessus, et certainement les résidus aussi, car la balayeuse n'aura pas su passer entre et surtout sous les véhicules.

Ce qui est relaté ci-dessus sont des constats spontanés fait fortuitement, mais d'autres doivent certainement l'être par des usagers habituels des lieux qui ne programment pas plusieurs semaines auparavant leurs déplacements à une date et heure bien précises.

De même, c'est lors de mes déplacements de chaque jour que des constats de comportements inciviques sont faits ...

... parfois même sans respect d'autrui comme c'est le cas pour la conductrice ci-dessous qui garait son véhicule, on peut le dire, n'importe comment, alors que je progressais sur ce trottoir (voir flèche ci-dessous).

Je signalais alors à cette "professionnelle" de la santé, que je connais par son emploi,  qu'elle pouvait garer son véhicule comme celui derrière le sien afin de laisser un passage suffisant pour les piétons (voir seconde flèche).

"Oui, mais si quelqu'un se gare à côté je ne saurai plus ouvir ma portière !

Et puis je n'en ai que pour cinq minutes !"

Je n'avais pas le temps d'attendre cinq minutes et suis donc passé sur la chaussée, mais il ne m'a fallu que quelques secondes pour sortir mon appareil et prendre la photo ci-dessus.

Patrick : piéton résidant de l'Ouest Wattrelosien

Combien de fois ai-je entendu et entendrai-je encore ce type de réponse à une sollicitation revendicratrice ou même de solidarité ?

  Et cela sans même savoir qui peuvent être ces "ils".

Je rétorque à mes interlocuteurs que rien que le fait d'en parler, de poser le problème sert déjà à informer ces "ils" qu'il y a une demande à prende en compte ou un problème à résoudre.

Ainsi, usager "assidu" des transports en commun de la Métropole lilloise, le 12 avril dernier j'ai envoyé le message ci-dessous à Transpole.

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Bonjour,

Ce matin j'étais dans le bus de la ligne 34 qui arrivait au terminus de Tourcoing par la rue Fidèle Lehoucq. Je devais ensuite emprunter le métro et me suis alors dit que c'était bête de faire le tour de la gare routière alors que le bus était arrêté au feu tricolore de la rue Chanzy et qu'il me suffisait de descendre du bus pour avoir accès directement, non seulement au métro, mais également au terminus du tramway (Mongy pour les anciens tourquennois comme moi) qui était à l'arrêt mais sur le pont de partir donc impossible à prendre pour les usagers du bus dans lequel j'étais.

Aussi, ne serait-il pas possible d'envisager de créer un arrêt  rue Fidèle Lehoucq pour que les bus qui empruntent cette rue vers  la gare routière puissent faire uniquement descendre les passagers désirant prendre le métro ou le tramway, voire se rendre au centre commercial, sans en faire monter, le terminus étant à proximité.

Cela ferait gagner quelques minutes aux usagers des transprts en commun avec l'avantage de réduire le chassé-croisé des voyageurs aux arrêts du terminus des lignes de bus.

Je suis un ancien technicien des Travaux Publics et ne voit, à mon avis, aucun obstacle à ce que les bus fassent un court arrêt pour faire descendre des passagers à proximité du terminus du tramway.

Dans l'attente de vous lire, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes cordiales salutations !

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Ayant déjà eu des réponses de ce service public,

je ne doutais pas que ma proposition serait prise en compte,

et ce mardi 03 mai je recevais le message ci-dessous.

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Monsieur,

 Vos remarques sont exactes.

Il est vrai que le terminus de la ligne 34, situé place Roussel, n’est pas directement connecté ni au métro, ni au tramway, ni au centre commercial.

Aussi et avant de vous répondre, je me permets de vous expliciter le fonctionnement du pôle d’échanges :

Contexte

Il existe déjà un arrêt rue Fidel Lehoucq pour les lignes 23, 28 et 37 qui sont des lignes qui ne sont pas en terminus à Tourcoing centre.

Les bus de ces lignes ne s’arrêtent donc que le temps de prendre et déposer les clients, soit un temps court et juste acceptable pour un stationnement rue Fidel Lehoucq.

La ligne 34, tout comme les lignes 21,22, 27, 32, 33 et 34, sont en terminus à Tourcoing centre. Les bus de ces lignes peuvent être amenés, pour des raisons d’exploitation, à rester quelques minutes à quai ce qui, dans le cas de la rue Fidel Lehoucq, n’est pas envisageable.

Votre suggestion

Vous suggérez de créer un arrêt rue Fidel Lehoucq pour uniquement y déposer les clients, ce qui est une bonne idée.

Comme il existe déjà, il suffirait alors d’y faire arrêter la ligne 34 (car en créer un deuxième dans la même rue n’est pas envisageable)

Toutefois, la configuration de la rue Fidel Lehoucq (rue étroite) et le trafic qui est associé sont des contraintes qui m’amènent à ne pas pouvoir répondre positivement à votre demande:

Explications

En heures de pointe, cet arrêt rue Fidel Lehoucq accueille actuellement en moyenne un bus toutes les 5-6 minutes (pour seulement 3 lignes en passage) qui va déposer et prendre des clients pendant plusieurs dizaines de secondes.

L’engorgement bus/voiture en heures de pointe (ou le samedi après midi) dans la rue Fidel Lehoucq est déjà à un niveau trop élevé pour y accueillir une autre ligne de bus. En effet, ajouter la ligne 34 aux lignes 23, 28 et 37 nous amènerait à un bus toutes les 4 minutes (ce, si les bus respectent exactement leurs horaires).

Ceci explique le transfert des autres lignes vers la gare routière place Roussel, dont celle que vous empruntez (lignes 21,22, 27, 32, 33 et 34).

De plus, même si la configuration du lieu était changé et me permettait de faire passer une ligne de plus à cet arrêt rue Fidel Lehoucq, il n’y aurait aucune raison de choisir la ligne 34 plutôt qu’une des 5 autres dans la même configuration.

Même si je ne peux répondre favorablement à votre requête, j’espère au moins vous avoir apporté quelques éléments vous permettant de comprendre la situation.

Je me tiens à votre disposition pour toute question complémentaire et vous prie d’agréer, Monsieur Rose, l’expression de mes sentiments distingués.

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Ma proposition, dont je n'avais pas évalué toutes les conséquences énoncées ci-dessus, n'a certes pas été retenue, mais à au moins le mérite d'informer des responsables de ce service public que certains usagers ne sont pas seulement que des utilisateurs passifs, et que s"ils" (ces responsables) ne feront rien pour les raisons évoquées, "ils" ne s'en sont pas foutus.

Patrick : usager des transports en commun